Mon parcours d'autoédition, partie 5 : Mettre en page son livre

Publication : 28/12/2025 - Temps de lecture 15 min



Dans ce nouvel article sur mon parcours d’autoédition, nous aborderons la mise en page de son livre. Pourquoi est-ce important ? Comment s’y prendre ?

Une page de livre

Page de livre par Calua, licence Pixabay

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Qu’est-ce que la mise en page ?

Mettre en page son livre, c’est commencer à le rendre plus concret, plus réel après le tapuscrit. C’est préparer le futur objet qui sera tenu entre les mains de votre lectorat. Ou sur sa liseuse, car il ne faut pas négliger ce support non plus (mais je l’aborderai dans un article dédié). Et surtout, c’est offrir une expérience de lecture aussi fluide et agréable que possible.

Sur ce point, hélas, la typographie est très souvent bâclée dans le domaine de l’autoédition (et parfois chez les « grands » éditeurs). Moi-même, à mes débuts, je n’y accordais pas forcément une véritable importance, puisque je publiais uniquement en numérique. Je me disais « la liseuse s'adaptera », et voilà. Avec La dernière expédition qui est mon premier roman imprimé, j’ai vite compris en lisant différentes sources que ce travail ne pouvait être réduit au strict essentiel.

Malheureusement, les sites d’autoédition se contentent souvent d’instructions laconiques qui entretiennent cette idée. Si, par exemple, Atramenta propose un guide typographique français et un livret très instructif sur LibreOffice Writer, en général les conseils trouvés un peu partout se résument à :

  • Police avec empattement du type Times New Roman ou Garamond, taille 11 ou 12 pt
  • Interligne simple, ou 1,5 pour « aérer »
  • Retrait de paragraphe
  • Texte justifié
  • En-tête avec titre du chapitre, pied de page avec les numéros

Et… voilà.

Pour ne vexer personne, j’ai appliqué ces directives aux premières pages de ma nouvelle Bienvenue à Exiatis-4. La police d’écriture ici est Liberation Serif, un substitu libre de Times New Roman proposé par défaut sur LibreOffice Writer sous Linux. Je précise aussi avoir mis au format A5.

La nouvelle Bienvenue à Exiatis-4 avec une typographie peu soignée.

La nouvelle Bienvenue à Exiatis-4 avec une typographie peu soignée. © Seb Astien

Le résultat est bien, mais pas top.

(Vous remarquerez que j’ai oublié l’en-tête)

Certains articles vont assez loin avec des tutoriels Microsoft Word ou LibreOffice Writer pour gérer les pages liminaires, les sections, numéroter proprement, etc. Et là, on sombre dans un extrême inverse : vouloir trop en faire.

De mon expérience, mettre en page avec son traitement de texte, c’est casse-gueule. Le moindre changement peut tout déglinguer, la maintenance du modèle est compliquée, et, de toute façon, ce ne sera pas le support pour l’impression. Tout au plus, la source de la version EPUB, LibreOffice le fait très bien de base, moyennant quelques corrections.

De plus, si vous commencez à triturer les paramètres de votre logiciel, vous tomberez dans un travers qui est de passer plus de temps à le bidouiller qu’à écrire. Ma priorité sur le manuscrit, c’est d’écrire. Je ne veux pas bricoler le traitement de texte. Comme je le préconisais dans le troisième article : restez simple sur sa mise en page.

J’ai donc appris via ce projet que, typographe, c’est un métier et ça ne s’improvise pas. Un rapide échange d’e-mails avec celui qui a travaillé pour La dernière expédition m’a fait comprendre combien ça demandait de la rigueur et du savoir-faire.

Revoici le même exemple avec une typographie un peu plus travaillée, via mon niveau débutant sur le sujet :

La nouvelle Bienvenue à Exiatis-4 avec une typographie améliorée.

La nouvelle Bienvenue à Exiatis-4 avec une typographie améliorée. © Seb Astien

(Il reste encore des imperfections)

Vous noterez dans cette comparaison que l’ordre des pages est inversé. C’est volontaire pour que vous perceviez correctement la marge de reliure (car la première page de chapitre est toujours à droite, sinon). Même sans connaître les arcanes de la typographie, vous allez forcément trouver une différence sensible en matière de lisibilité sur la version améliorée, bien qu’encore imparfaite. J’ai profité pour remplacer les petites majuscules du dialogue entre Numéro 4 et le Central par une police à chasse fixe plus adaptée à cet usage.

Sans prétention de ma part, essayons de voir quelles sont les étapes, dans quel ordre, et quelles sont leurs importances. Attention, je n’aborderai pas dans cet article l’aspect pages liminaires. Sinon, ça deviendra trop long.

Les étapes de la mise en page

J’ai remarqué un élément dans les articles sur la mise en page des sites d’autoédition. Ils commencent très souvent par : choisir sa police, puis ils parlent des marges et du reste. Ces actions sont vraies, mais proposées dans le désordre. En effet, l’une peut chambouler l’autre en cas de modification, dont des éléments externes à la typographie. L’illustration de votre couverture, par exemple.

Traiter sa mise en page dans le bon ordre s’avère donc essentiel : travailler sa maquette (aussi appelée macrotypographie) et son contenu (la microtypographie).

Attention ! Le but de cet article est de vous faire prendre conscience de l’importance de la typographie. Pas de faire de vous des experts sur le sujet. Je n’ai pas la prétention d’en être un ! L’idée est d’apprendre à parler avec un professionnel du domaine pour donner le meilleur de votre récit lors de sa mise en page, et de vous poser les bonnes questions.

Choisir le format de son livre

C’est vraiment le point qui m’amuse entre les conseils de mise en page et les étapes des sites d’autoédition. Ils évoquent très rarement le format du livre alors qu’il s’agit du premier paramètre qu’ils demandent. Pourtant, c’est bien là ce qui va conditionner tout le reste.

Le format du livre détermine les dimensions de l’ouvrage et de celles des pages : la hauteur et la largeur des feuilles. Celles-ci vont mécaniquement définir quelles sont les marges à appliquer ensuite et contraindre la longueur des lignes.

Les plateformes d’autoédition proposent toujours une variété de formats, dont un récurrent : le A5 (148 mm x 210 mm). C’est avant tout un choix pratique : standard, économique, il limite la chute de papier à la découpe. Si vous pliez une feuille A4 (210 mm x 297 mm), vous obtenez un livret en A5. Et si demain vous changez d’imprimeur, pas de prise de tête.

La liste des formats proposés par TheBookEdition.

La liste des formats proposés par TheBookEdition.

La liste des formats proposés par Bookd on Demand.

La liste des formats proposés par Book on Demand.

Le domaine de la typographie apprécie assez peu le A5, car souvent estimé comme pataud à cause de sa largeur, là où on publie des romans sur des formats plus étroits. Toutefois, il reste exploitable si on définit un empagement prenant en considération ses contraintes et ses limitations.

Choisir sa reliure

La reliure est le deuxième choix important, car il définira les marges intérieures. Les options les plus courantes sont le livre broché à dos collé à couverture souple, et la reliure traditionnelle à couverture rigide.

Une livre broché à dos collé consiste à coller les cahiers sur le dos du livre. Il nécessitera une marge intérieure plus profonde qu’une reliure traditionnelle.

Une page de livre

Livre broché à dos collé, photographie par Frank C. Müller, Wikimedia, licence CC-BY-SA 4.0

Un livre relié à couverture rigide perdra moins de place au milieu, les cahiers sont reliés par une couture.

Une page de livre

Livre relié, photographie par StockSnap, Pixabay, licence Pixabay Content License

La couverture rigide est, en général, plus onéreuse à produire là où le dos carré collé est devenu un standard, car plus économique. Mais si, admettons, vous désiriez proposer une édition « de luxe » de votre ouvrage avec une finition plus haut de gamme, vous devriez ici repenser vos marges pour vous adapter au support.

Définir l’empagement

L’empagement détermine la position du texte pour chaque page, ou le rectangle formant la colonne de lecture. C’est aussi ce qu’on appelle les marges.

Cette partie souvent résumée à des dimensions élémentaires est en réalité bien plus complexe à traiter et se base sur une représentation géométrique de l’ouvrage. Mal calibré, il provoque un malaise ou un inconfort. Imaginez celui que vous ressentez lorsque vous voyez un cadre photo accroché de travers à votre mur, ou dont l’image n’est pas parfaitement alignée avec le support ? Voici tout l’intérêt de l’empagement. Tout ceci a été théorisé quelques siècles auparavant et repris par les typographes modernes pour admettre les proportions harmonieuses d’une page.

Exemple ci-après avec le « Canon de division harmonieuse » conçu par Villard de Honnecourt au XIIIe siècle, popularisé par Jan Tschichold dans son livre The form of the book en 1975.

Distribution des marges dans la mise en page d'un livre

« Canon de division harmonieuse » conçu par Villard de Honnecourt au XIIIe siècle, popularisé par Jan Tschichold dans son livre The form of the book en 1975. Illustration par jossi. Source Wikimedia, licence CC-0

Bien entendu, je ne vous oblige pas à apprendre tous les calculs géométriques d’une page. J’en suis moi-même incapable ! L’idée de cette exposition est de mettre en exergue que, non, la définition des marges ne se limite pas à quatre simples valeurs arbitraires.

Voici plutôt les notions à retenir pour travailler l’empagement. Vous devez d’abord connaître le nom des quatre côtés :

  • La marge intérieure, aussi appelée marge de reliure : petit fond, ou aussi blanc de couture ou PF
  • La marge supérieure : blanc de tête, BT
  • La marge extérieure : grand fond, blanc de grand fond ou GF.
  • La marge inférieure : blanc de pied, BP
Distribution des marges dans la mise en page d'un livre

Distribution des marges dans la mise en page d’un livre. Illustration par Codex. Source Wikimedia, licence CC-BY-SA 3.0

Sans aller dans le détail (qui nécessiterait un article à lui tout seul et une expertise à laquelle je ne prétends pas), les principes admis pour les marges sont les suivants :

  • Le blanc de pied est toujours supérieur au blanc de tête
  • Le petit fond est toujours inférieur au grand fond
  • On ne centre pas verticalement le bloc de texte

Les éléments indispensables à avoir en tête lors du choix du format et de son empagement sont notamment :

  • La tenue du livre avec l’emplacement des pouces
  • La reliure (le dos carré fera plonger le texte plus vite au centre que la reliure traditionnelle)
  • Si le livre peut rester ouvert ou s’il va se replier

Le risque d’une marge intérieure trop serrée est de devoir ouvrir le livre si largement que la reliure collée pourra casser. Une reliure traditionnelle à couverture rigide ne craint pas cette limitation.

Justifier le choix de sa police d’écriture

Ce petit jeu de mots a pour but de vous rappeler que le bloc de texte doit être justifié. Qu’est-ce que cela signifie au-delà d’un bouton dans votre éditeur ? Ici, on parle de la longueur d’une ligne. Cette longueur est généralement égale à la largeur du bloc de texte et se mesure en nombre de caractères.

Il est communément admis qu’un roman avec un empagement classique doit proposer une justification d’en moyenne 59 ou 60 caractères (entre 55 et 62). Elle ne doit pas dépasser les 70 sous peine de fatiguer à cause d’un effort de concentration supplémentaire lors du balayage oculaire.

Deux facteurs sont susceptibles d’impacter vos longueurs de lignes :

  • La définition de vos marges
  • La police d’écriture

Dans l’exemple ci-dessous, vous trouverez trois paragraphes dans un même bloc de texte, qui ont été rédigés en taille 12 pt, mais avec des polices différentes.

Trois exemples du même paragraphe justifié, avec trois polices différentes.

Trois exemples du même paragraphe justifié, avec trois polices différentes.

Que constate-t-on ici ? Liberation Serif et Charter ont des lignes de plus ou moins de la même longueur, bien que cette dernière affiche des caractères d’apparence plus grosse. L’EB Garamond est une police plus fine et se distingue par des lignes plus longues et un interligne de facto plus important.

La raison : les polices de caractères possèdent des lettres aux largeurs variables.

C’est ce qu’on appelle la chasse. Dans l’illustration ci-après, vous pouvez constater qu’un « r » chasse beaucoup moins que le « o ». En comparaison, une police dite à chasse fixe, ou monospace en anglais, affiche une parfaite régularité. Ces dernières sont très utilisées dans l’informatique, notamment pour les lignes de commande ou le code, car elles permettent de représenter un tableau sans décalage, par exemple.

Le choix de la police influencera donc le nombre de pages de votre livre.

Comparaison entre une police à chasse variable et une à chasse fixe.

Comparaison entre une police à chasse variable et une à chasse fixe. Image par Sauce, source Wikimedia, licence CC-0 1.0

On peut jouer sur plusieurs paramètres pour garder une certaine harmonie dans sa police justifiée : la taille des caractères, l’espacement entre les lettres, l’épaisseur du trait (aussi appelé la graisse) ou encore la taille des marges. Attention : avec excès, le texte pourra donner l’impression d’être écrasé ou trop gros, se rapprochant d’un récit pour enfant ou pour personnes avec des problèmes de vue (éditions en caractères larges). L’autre option possible est de répartir le texte sur deux colonnes lorsqu’applicable. Ces options sont complémentaires, elles ne s’excluent pas l’une ou l’autre.

Toutefois, lorsqu’il n’est pas possible de rester dans les clous, vient le moment où il faut remettre en question le choix du format ou de la police. Travaillant à la réédition Le mort qui n’existait pas, j’avais utilisé Charter. À cause de sa chasse plus large que l’EB Garamond, j’ai fini par retourner sur cette dernière dont je trouvais le rendu plus harmonieux. Charter reste la police du e-book de Bienvenue à Exiatis-4, moins difficile à mettre en page sur du numérique.

Enfin, l’un des éléments à prendre en compte dans la justification est l’espacement entre les mots. Le traitement de texte peut le calculer d’une façon incorrecte selon la longueur de la ligne et la coupure qu’il va déterminer. Comme dans cet exemple issu du tapuscrit de Bienvenue à Exiatis-4.

Problème montrant des mots avec un espacement trop large.

Problème montrant un espacement entre les mots élargi par la justification. Bienvenue à Exiatis-4, © Seb Astien

Sans intervention microtypographie, ce défaut apparaîtra dans le livre. En version numérique, le traitement est différent, puisqu’une partie de la mise en page dépend de la liseuse. Il est donc très difficile de la figer.

L’autre imperfection ici est le mot « occupants » laissé tout seul qui provoque une ligne creuse. (à ne pas confondre avec le concept des veuves et orphelines popularisé par les logiciels américains)

L’interlignage

Dernier élément que nous aborderons, sans quoi cet article deviendra un vrai roman, l’interlignage est l’espacement entre les lignes de base d’un paragraphe.

La ligne de base en typographie.

La ligne de base (baseline) en typographie. Image par Max Naylor, source Wikimedia, licence CC-0

Les services d’autoédition recommandent généralement un interligne simple ou 1,5 cm. Cela signifie que l’espacement entre deux lignes de base sera basé sur celle de la police ou augmenté. Dans l’exemple ci-après, nous avons le résultat avec à gauche Liberation Serif, et à droite EB Garamond pour le même interligne « simple », la valeur par défaut. On constate d’office un écart comme précédemment avec la police.

Deux exemples d'interligne avec une police différente.

Deux exemples d’interligne avec une police différente.

L’autre souci observé est que le rectangle du bloc de texte n’est pas rempli en entier, comme indiqué avec le surlignage et les marqueurs. Si je modifie l’interligne d’une façon beaucoup plus précise (ici longueur fixe de 0,53 cm), j’obtiens une colonne exploitée dans sa quasi-totalité.

Quel intérêt, devez-vous vous demander ? Gagner quelques pages à l’impression n’est jamais un luxe sur le coût de fabrication du livre !

Interligne modifié, le rectangle du bloc de texte est rempli à sa capacité.

Interligne modifié, le remplissage du rectangle du bloc de texte est plus proche de sa capacité.

La gestion de l’interlignage est un mélange de macro et de microtypographie. Elle nécessite de bien définir la maquette, puis d’analyser l’anatomie de sa police d’écriture pour en tirer le meilleur parti.

Que faut-il regarder lors de la mise en page ?

Lorsque je me suis initié à LaTeX pour mettre en page mes écrits, j’ai découvert le module Lua-typo dont le but est d’afficher les défauts typographiques. Avec son aide, j’ai appris à en corriger certains tel que :

  • Le dépassement des marges
  • Les cassures de mots malheureuses (par exemple, éviter de casser un nom propre, trop de cassures à la suite, etc.)
  • Les lignes qui terminent et commencent par les mêmes groupes de lettre, elles peuvent se montrer distrayantes dans la lecture
  • Les lignes trop courtes, lorsqu’un mot seul retourne à la ligne
  • Les changements de pages qui brisent un paragraphe

Voici un exemple de ce que peut renvoyer Lua-Typo sur un texte volontairement mal traité (et maltraité) :

Les erreurs typographies vues par Lua-typo.

Les erreurs typographies vues par Lua-typo. Bienvenue à Exiatis-4, © Seb Astien

Comment mettre en page son livre ?

Mon plan initial pour cet article prévoyait de lister les pour et les contres de différents moyens de mise en page, mais il commence à être bien assez long.

En synthèse, je pense que travailler la macro et la microtypographie avec un traitement de texte est compliqué. Ces logiciels sont certes puissants, mais ils demandent soit de très grandes connaissances, soit beaucoup de temps à leur accorder avec le risque qu’ils se montrent très vite trop rigides. On notera par ailleurs que Microsoft Word ou LibreOffice Writer ne sont pas cités comme logiciels de PAO, au profit d’outils plus spécialisés comme Microsoft Publisher, Adobe InDesign (Book on Demand propose tutoriel pour cet outil) ou leur alternative libre Scribus. J’ignore si ce sont bien les logiciels utilisés dans l’édition professionnelle, car LaTeX est très vite arrivé dans les noms cités pour la typographie.

Au contraire des méthodes évoquées, LaTeX est un langage de composition documentaire. C’est du « code » pour parler en termes de développeur informatique. On l’utilise beaucoup dans le domaine de l’édition scientifique, en particulier parce qu’il est efficace pour la mise en forme des mathématiques, et c’est une boîte à outils très puissante pour la typographie. Elle demande par contre une courbe d’apprentissage élevée.

L'éditeur TexStudio sur Bienvenue à Exiatis-4.

L’éditeur TexStudio à l’oeuvre. Bienvenue à Exiatis-4, © Seb Astien

La meilleure option à mon sens pour un roman est de recourir à un professionnel du domaine. Ces prestations sont beaucoup moins onéreuses que la correction ou la bêta relecture et leur valeur ajoutée est substantielle : elles mettent en forme votre futur livre !

Personnellement, j’ai appris à utiliser LaTeX pour mettre en page mes nouvelles à mesure de leurs réécritures et republications. Leur budget d’édition étant plus limité, je le focalise sur la correction. Toutefois, pour La dernière expédition et mes autres projets de roman, je préfère confier ça à un pro.


Bon, celui-là, il était long ! La typographie est un sujet super intéressant dans le domaine de l’autoédition et j’espère que vous aurez compris combien il ne faut pas la négliger. Le prochain article s’est ajouté à la liste alors que j’avais prévu de l’aborder ici. Nous parlerons de l’autre support du livre, le numérique cette fois, avec le format EPUB.